LA « MAISON DE LA MEUNERIE » : SITE PATRIMONIAL REMARQUABLE


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11 juillet : REOUVERTURE DE LA MAISON DE LA MEUNERIE AU PUBLIC

D’importants travaux de réhabilitation, de mises aux normes et des nouveaux aménagements muséographiques ont été entrepris par la Communauté de Communes Vendée Sèvre Autise  afin de conserver, valoriser et animer le site de la Maison de la Meunerie.
Ces aménagements ont bénéficié  de l’ accompagnement de l’État, du département de la Vendée,  du Parc Naturel du Marais poitevin et de l’association « Les Gueurnivelles ».

La toiture du moulin et de la maison d’habitation ont été refaites, celle de la grange nettoyée. Toute l’électricité a été mise aux normes, ainsi que le chauffage. Pour la mise en accessibilité  et  sécurité : une chape a été réalisée dans l’écurie et une boutique de produits du terroir y a pris place, les extérieurs ont fait l’objet d’aménagement de rampes et de garde-corps, le porche bien que refait à neuf  garde du roseau sous toiture. Les menuiseries sont partiellement changées.

Concernant la muséographie, le parcours  de visite s’allonge et s’accompagne d’une balade sonore.
Les visiteurs sont entraînés dans une fiction qui, au moyen d’une scénographie moderne , les plongent dans l’histoire du début du XXe et l’univers de la meunerie jusqu’à nos jours.

Dix étapes de visite rythment le nouveau parcours muséographique de l’accueil à la boutique :
projection, vidéo-mapping, visite sonore interprétée par des comédiens, panneaux didactiques ponctuent la visite dans un lieu authentique préservé.

2016

La Communauté de Communes Vendée Sèvre Autise reprend la gestion de la Maison de la Meunerie
et rédige un projet d’établissement en collaboration avec le Parc Naturel du Marais poitevin
et l’association « Les Gueurnivelles ».

2014 – 2015

La Communauté de Communes cesse temporairement toute action afin d’élaborer un projet culturel et touristique en concordance avec ses ressources.

2014

La Communauté de Communes Vendée Sèvre Autise devient locataire et gestionnaire du site.

 

PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT

2015Meule

> L’ancien meunier, Thierry Limoges, engage un employé et développe son entreprise complètement indépendamment de la Maison de la Meunerie : Le moulin de Puyletard

2013

> Vente sous seing du contingent de 1590 quintaux à La Meunerie de Nieul dirigée par Thierry Limoges.
L’activité de meunier devient indépendante de la Maison de la Meunerie.

2009

> La production dépasse les 80 tonnes de farine par an.

> Parallèlement, de l’autre côté de l’Autise, le meunier de la Maison de la Meunerie installe et acquiert ses propres meules pour pouvoir moudre de façon à dissocier la production de farine biologique. Il s’équipe d’une machine pour ensacher.

1997 

> La Maison de la Meunerie comprend un moulin en activité : reprise de la production de farine avec l’appui technique de l’AVAM (Association Vendéenne des Amis des Moulins) et de Thierry Limoges, meunier. Le meunier produit une farine de blé panifiable de froment et de sarrasin.

> Installation d’un élévateur à godets, d’une vis dans la maie, d’une bluterie et d’un moteur

électrique pour la période d’étiage (à sec de la rivière).

 

CONSERVATION ET VALORISATION

1983 

> Ouverture au public La « Maison de la Meunerie » : visite audio-guidée, d’ateliers pédagogiques et d’animations.

> Le Parc naturel du Marais poitevin renomme le moulin en « Maison de la Meunerie » et s’engage à transmettre dans la tradition les savoir-faire locaux.

1979

             Propriété de Mr Rochais, location par l’association Les Gueurnivelles* (petites grenouilles vertes en patois)

> Réalisation de travaux dans la grange, le moulin et l’ancienne habitation avec l’implication importante du Parc Naturel régional du Marais poitevin :

– Réfection de la toiture de façon traditionnelle en perches de châtaigner, bottes de roseaux et tuiles avec la participation de Mr Plaire (dernier artisan récolteur de roseaux de Marais poitevin)

– Création d’un sol carrelé et pavé en remplacement de la terre battue

 

AMELIORATIONS SUCCESSIVES 

1973 

> Arrêt de la production de farine par  Mr Rochais, meunier

1946

> Achat d’un moteur diesel à la laiterie de Nieul sur l’Autise et installation au moulin.

Ce moteur entraîne le moulin lors des périodes d’étiage (sécheresse du bief en été), et tourne toujours aujourd’hui pour les fêtes de la Meunerie.

1928 

             Rachat du moulin par Mr Constant Gaborit

> Production de farine pour l’alimentation animale

Vers 1900

             Reprise du moulin par Mr Massé

> Installation d’un moteur à gaz pauvre.

Fin 19ème /déb20ème

Création d’une société d’exploitation des grains au moulin (faillite rapide)  

> Suppression d’une des deux voies d’eau

> Installation d’une machine à vapeur

1880 

Propriété de Mr de Chataigner, le propriétaire du château du Vignaud

1792 

Vendus comme biens nationaux, la maison et le moulin deviennent propriété de Monsieur Hyacinthe Langlefort, puis successivement celle de meuniers.

CONSTRUCTION DU MOULIN

1728

Probablement propriété des chanoines de l’Abbaye de Nieul sur l’Autise, location au meunier

> Construction du moulin et creusement du bief pour détourner une partie de l’Autise et alimenter la roue à aubes

> Indifférenciation de la farine panifiable et la farine pour l’alimentation des animaux

La période du XVIIIème – XIXème siècle, est l’âge d’or du moulin à eau.
Ces derniers deviennent essentiels au sein de la vie villageoise, au même titre que l’église ou le château et appartiennent généralement à des seigneurs, à des bourgeois aisés ou encore à des établissements monastiques. Cependant pour le moulin de Nieul-sur-l’Autise nous n’avons aucune trace de son propriétaire d’origine… Peut-être le Seigneur de Vouvant-Mervent ? Peut-être les chanoines de l’ordre de Saint-Augustin ?

Le meunier utilisait plusieurs moulins souvent à eau et à vent pour compenser soit le manque d’eau en été ou de vent. Le village de Nieul sur l’Autise abritait jusqu’à 8 moulins, plusieurs ont disparu suite aux différentes destructions (guerres). Deux moulins à vent étaient associés à ce moulin à eau. Ils se situaient au lieu-dit «La Renaudière».

 

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